Le cépage Chardonnay est l'âme de la Maison Ruinart. Son raisin, issu principalement de la Côte des Blancs et de la Montagne de Reims, est au cœur de toutes ses cuvées.

L’histoire du rosé de la Maison Ruinart, le tout premier rosé à voir le jour, s’écrit depuis le XVIIIe siècle. Si plus de 250 ans nous séparent des prémisses du champagne rosé de la Maison Ruinart, l’excellence, valeur fondamentale, continue de caractériser aujourd’hui l’élaboration de ce vin délicat.

Jeppe Hein est un artiste danois installé à Berlin qui s’inspire de l’art conceptuel et du minimalisme des années 1970 pour créer des œuvres participatives qui provoquent l’inattendu et suscitent le dialogue. Connu pour ses sculptures et installations qui bousculent la perception de l’espace et impliquent toujours le public, il entretient également une relation étroite avec la nature, qu’il considère comme un refuge.

Dans le cadre de sa réinterprétation artistique de la Maison, Jeppe Hein a imaginé une installation participative « Récits de Champagne » qui traduit l’essence de son immersion en Champagne. Afin de recréer l’expérience sensorielle de la nature, l’artiste utilise des fragments de matière qui composent ce terroir, éveillant ainsi nos sens. Il convoque également les quatre éléments – la terre / le sol, l’eau / la pluie, l’air / le vent et le feu / le soleil – indispensables à l’élaboration du champagne.

Eva Jospin est une artiste plasticienne française reconnue pour ses sculptures élaborées en carton, un matériau pauvre et facilement accessible, qu’elle met à l’honneur pour retranscrire sa vision de la nature. Ses créations combinent la minutie des détails avec une dimension monumentale, volontiers immersive.

Dans le cadre de sa réinterprétation artistique de la Maison, Eva Jospin a imaginé une exposition monumentale immersive « Promenade(s) en Champagne » qui livre sa vision du terroir de la Maison Ruinart. Cette installation prend la forme d’un ensemble de créations, hauts-reliefs, dessins et broderies qui s’articulent autour d’un Carmontelle, qui évoque les différents lieux du territoire champenois qu’elle a visités, des crayères au vignoble de Ruinart et à la forêt voisine.

Vik Muniz est un artiste total qui a recours à de nombreux médiums tels que photographie, sculpture, vidéo et à des matériaux variés pour ses œuvres qui interrogent en continu notre rapport à la réalité et à notre champ mémoriel. Se définissant comme un « illusionniste low-tech » , l’artiste explore notre mémoire collective pour mieux l’interroger.

David Shrigley est un artiste britannique dont le trait reconnaissable entre tous observe ce qui l’entoure avec une ironie incomparable, usant d’un dessin rudimentaire souvent accompagné d ’une phrase absurde et définitive, pour nous interpeler et nous alerter. L’humour, du plus naïf au plus noir, est son instrument de prédilection et de haute précision.

Bien que le dessin soit au centre de sa pratique, l’artiste touche à beaucoup de médiums, dont la sculpture, les installations à grande échelle, l’animation, la peinture, la photographie et la musique.

Jaume Plensa est aujourd’hui connu et reconnu pour ses silhouettes de corps humains assis ou agenouillés qui semblent scruter l’horizon de façon méditative, tels des penseurs contemporains. C’est sous cette forme allégorique qu’il a souhaité évoquer l’esprit de la Maison Ruinart et celle de celui qui est en est à son origine, dom Thierry Ruinart.

La sculpture qu’il a réalisée pour la Maison Ruinart, reprend la forme des personnages qu’il a déjà créés et dont il en connaît les corps à la perfection. Mais il n’y a jamais de répétition dans son œuvre, chaque pièce est unique. À la base de la sculpture, il a gravé deux dates : 1729 et 2016. Elles sont comme un code secret, un message crypté, qui met en écho la fondation de la Maison Ruinart et celle de la création de l’œuvre.

Liu Bolin a passé plus de dix jours en résidence au sein de la Maison Ruinart, à Reims, révélant à travers trois images la trace du travail de l’homme.

En faisant disparaître l’humain, Liu Bolin braque les projecteurs sur les gestes et le savoir-faire à l’œuvre dans la création du champagne. Par son invisibilité, il révèle l’expertise des femmes et des hommes qui travaillent dans l’ombre, et met en lumière le respect de la Maison Ruinart pour la nature.

« J’ai été marqué par l’expertise déployée et l’utilisation des ressources naturelles à disposition dans la fabrication du champagne. Des vignes aux crayères, les collaborateurs de Ruinart tirent parti de la nature sans la dévoyer. C’est leur travail que j’ai voulu mettre en avant dans cette série »